Le Retable de l’Eglise St Laurent

Consacré à Saint-Laurent, saint patron de la paroisse, ce retable était placé dans le choeur, avant l'agrandissement de l'église.

 

Le retable

 

Le retable, privé de son autel, a été encastré, lors du changement d’orientation de l’église en 1867, dans l’ancienne porte principale rebouchée.
La photographie permet d’identifier l’emplacement du retable en 1972.

Puis le retable a de nouveau été déplacé au XX° siècle à son emplacement actuel, dans le nouveau choeur, dans l’axe de l’église de la nef.

 

 

 

 

 

Le reste du retable semble avoir été démonté.
Le calvaire du Sacré-Coeur, situé rue du 11-Novembre est une ancienne chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Coeur, établie en 1850-1860, à partir d’éléments en provenance du retable de l’église Saint-Laurent, datant de son agrandissement et son changement d’orientation.

 

 

 

 

 

D’autres éléments ont été réutilisé pour partie comme moellons pour l’extension de la sacristie sur la façade Est (nombreuses pierres calcaire posées en délit dont on peut observer le profil de certaines moulures).
Les pierres sculptées ont été replacées dans les élévations de cette extension. Malheureusement, ces décors n’ayant pas été conçu pour être installés à l’extérieur, se dégradent progressivement sous l’action des intempéries (traces de polychromie sur la corniche).

 

Consacré à Saint-Laurent, saint patron de la paroisse, ce retable surmontait un tableau représentant une sainte, aujourd’hui disparu. Seule la partie supérieure est encore visible.
Quatre colonnes dont le tiers inférieur est peint en gris et le haut en faux marbre brun, surmontées de chapiteaux composites au milieu duquel est gravée la date : 1668.
L’entablement est surmonté de deux ailerons encadrant un blason comtal entre deux palmes.
Ce blason est celui des Girard de Beaurepaire (d’azur à trois chevrons d’or).
Entre les colonnes, de chaque côté, un angelot et une lourde guirlande.
Le saint, dans une niche à coquille, est vêtu de l’aube gris-blanc et d’une dalmatique rouge.
Il tient, dans la main droite, la palme du martyre et soutient, de la main gauche, le gril, instrument de son supplice, reposant à terre.
La statue est en bois polychrome.

Saint Laurent fut nommé diacre du pape Sixte II, et comme ce dernier martyrisé lors de la persécution de Valérien en 258. Il était trésorier de l’Église et, selon la légende, ses persécuteurs lui demandèrent de leur en livrer les richesses. Il répondit à cette demande en leur emmenant des orphelins : « Voilà les trésors de l’Église, que je vous avais promis. J’y ajoute les perles et les pierres précieuses, ces vierges et ces veuves consacrées à Dieu ; l’Église n’a point d’autres richesses. » Furieux, le préfet le fit déchirer à coups de fouet, puis rôtir à petit feu, sur un gril au-dessus d’un lit de braises. S’il fut effectivement mis à mort, il semble cependant que le supplice du gril soit légendaire.

 

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