FRELONS ASIATIQUES
L’arrivée des beaux jours annonce le retour des frelons asiatiques.
Reconnu organisme nuisible, le frelon asiatique est un redoutable prédateur pour les abeilles. Face à sa montée en puissance depuis le début des années 2000, la Communauté de communes du Pays des Herbiers a organisé son action selon deux axes complémentaires : la destruction des nids et le piégeage des frelons asiatiques.
794 NIDS DÉTRUITS DEPUIS 2011
Depuis 2011, la Communauté de communes prend à sa charge financière la destruction des nids de frelons asiatiques.
En 2018, la collectivité maintient la prise en charge intégrale mais se concentre sur la période la plus efficace.
Passée cette date, les fondatrices sont parties et ne reviendront pas. De plus, le nid ne sera pas occupé l’année suivante et va se détruire de lui-même.
Par ailleurs, pour éradiquer efficacement le frelon asiatique, il est important de détruire les pré-nids installés vers avril-mai.
A l’intérieur, la fondatrice (la reine pondeuse) se prépare à donner naissance à la colonie.
A cette période, le nid est gros comme une balle de tennis et peut se trouver n’importe où : dans les arbres à plusieurs mètres de hauteur mais également dans les haies, les boîtes aux lettres, les compteurs d’eau, les parpaings, … Ouvrez l‘oeil !
Par courriel : info@cc-paysdesherbiers.fr (merci d’envoyer une photo du nid) ou par téléphone au 02 51 66 82 27
ATTENTION : Il est par contre inutile de signaler la simple vue de frelons asiatiques, ceux-ci pouvant se déplacer à 1 kilomètre autour du nid.
IMPORTANT : pour que l’intervention soit prise en charge, il faut impérativement qu’elle ait été commandée par la Communauté de communes, aussi, appelez la Communauté de communes avant toute intervention.
NB : Seule la destruction des nids de frelons asiatiques est prise en charge par la communauté de communes. La destruction des nids de frelons européens reste à la charge des demandeurs.
SAVOIR RECONNAITRE UN FRELON ASIATIQUE
Le frelon asiatique est facile à reconnaître : les adultes sont brun noir et apparaissent, de loin, comme des tâches sombres sur le nid.
Il possède un thorax entièrement brun noir velouté et des segments abdominaux bruns, bordés d’une fine bande jaune. Seul le 4e segment de l’abdomen est presque entièrement jaune orangé. La tête est noire, la face jaune orangé, les pattes jaunes à l’extrémité.
Ce frelon ne doit pas être confondu avec le frelon européen. Mesurant environ 3 cm de long, il est un peu plus petit que ce dernier. La différence est particulièrement nette chez les reines, dont la taille atteint maximum 4cm.
Le frelon européen est plus grand et se distingue par son corps taché de roux, de noir et de jaune. Son abdomen est jaune rayé de noir. Le nid, toujours avec une large ouverture vers le bas, est généralement construit dans un tronc creux ou sous un abri, parfois dans le sol, mais jamais en haut des grands arbres.
PIÉGEAGE : UNE ETUDE SUR LE PAYS DES HERBIERS
Les premières victimes de cet envahisseur sont les abeilles qui n’ont pas développé de technique de défense face à ce prédateur.
Leur travail de pollinisation est perturbé par ces nuisibles qui se postent à l’entrée des ruches et les tuent.
C’est pourquoi, suite à son introduction en France, le frelon asiatique est considéré comme une menace pour les colonies d’abeilles.
Depuis 2013, la Communauté de communes travaille en partenariat avec les apiculteurs professionnels et amateurs du territoire, leur fournissant des pièges afin de protéger leurs ruchers.
Effectué jusque-là de manière empirique, ce piégeage fera l’objet en 2016 d’un suivi scientifique.
L’ITSAP – Institut de l’Abeille – a été missionnée, avec le soutien du Muséum national d’histoire naturelle, pour étudier les effets du piégeage de printemps sur la présence des frelons asiatiques (densité des nids et pression des prédatrices sur les ruchers).
ZONE D’ÉTUDE
L’étude repose sur un système collaboratif de collecte de données qui implique, au niveau local, un réseau de piégeurs bénévoles.
Zones d’étude : les départements du Morbihan, de Vendée, de Loire-Atlantique, des Pyrénées- Atlantiques et des Alpes-Maritimes.
La Communauté de communes du Pays des Herbiers disposant déjà d’un réseau de piégeurs – apiculteurs et agents techniques des communes – elle a été sollicitée pour participer à cette étude.
La coordination a été confiée à la FDGDON 85 (Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles).
DISPOSITIF DE PIÉGEAGE
Les femelles fondatrices sont capturées à l’aide de pièges dont l’entrée est en forme d’entonnoir orienté vers l’intérieur et d’appâts sucrés.
Les pièges dits sélectifs sont privilégiés :
- les bouteilles percées de trous facilitant la sortie des insectes de taille inférieure à celle du frelon à pattes jaunes (bourdons, papillons, insectes, …).
- les appâts sucrés sont additionnés d’alcool, élément répulsif pour les abeilles (ex : « une bière brune Pelforth ®, une cuillère à soupe de sirop de fraise Teisseire ® et une de Picon® »).
LOCALISATION DU PIÈGE
Il est préférable de placer les pièges à 50 cm du sol à proximité d’arbres à fleurs, de parterres de fleurs, de composteurs, près d’anciens nids, de ruches ou de matériel apicole.
PÉRIODE DE PIÉGEAGE
Les périodes de mai et juin 2016 sont retenues.
Relevé des pièges et comptage des frelons Une fois par semaine, les piégeurs bénévoles procèdent au changement des appâts et au comptage des insectes capturés.
En effet, l’attractivité des appâts sucrés peut diminuer au-delà d’une semaine, mais surtout la dégradation des insectes capturés peut compliquer l’identification et le dénombrement des frelons à pattes jaunes.
Le rôle des piégeurs bénévoles est d’identifier les frelons à pattes jaunes en les distinguant d’abord des frelons d’Europe puis en distinguant, par leur taille, les fondatrices (> 20 mm) des ouvrières (< 16 mm).
Chaque semaine, les piégeurs transmettent ces informations à la FDGDON.
Les résultats de cette étude permettront d’établir l’efficacité des pièges, des appâts, … et de constater les répercussions sur le nombre de nids détruits
TAUPES
DES PATTES ANTÉRIEURES PUISSANTES EN FORME DE PELLE
La taupe se plait plutôt dans une prairie, un verger, une forêt ou une pelouse.
Elle se déplace rapidement dans ses galeries et peut creuser jusqu’à 20 m par jour !
COMMENT M’EN DÉBARRASSER ?
La Communauté de Communes a versé une subvention de 39 000 € en 2011 en soutien à cette association.
Pour plus de renseignements : Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles (FDGDON) de Vendée